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Comment contester une infraction ?

Comprendre la contestation d'une infraction

Recevoir un avis de contravention peut être source d’inquiétude, mais il est essentiel de savoir que la loi permet à chaque conducteur de contester une infraction s’il estime qu’elle est injustifiée. Cependant, cette démarche nécessite de respecter certaines règles strictes. Il est impératif d’agir dans les délais impartis et de disposer d’éléments solides pour étayer sa contestation. Une réclamation mal fondée peut non seulement être rejetée, mais également alourdir les sanctions.

Les conditions pour contester une infraction

Il est possible de contester une amende si plusieurs situations s’appliquent. Si votre véhicule a été vendu ou volé, vous pouvez prouver que vous n’étiez pas en possession du véhicule au moment des faits. De même, si vous avez prêté ou loué votre voiture à une autre personne, vous pouvez fournir les informations du conducteur concerné. Enfin, si vous contestez la réalité même de l’infraction, il vous faudra présenter des éléments de preuve prouvant une erreur dans le constat de l’infraction. Cependant, une fois que l’amende forfaitaire a été payée, il devient impossible de contester. Le paiement est considéré comme une reconnaissance de l’infraction.

Les délais à respecter pour une contestation

Chaque contestation doit être faite dans un délai précis. Si vous avez reçu un avis de contravention classique, vous disposez de 45 jours pour agir. Dans le cas d’une amende majorée, ce délai s’étend à 3 mois. Si l’amende provient d’un pays étranger, vous devez effectuer votre démarche dans un délai d’un mois. Ne pas respecter ces délais rend toute contestation irrecevable et impose le paiement du montant majoré.

Les démarches pour contester une infraction

Procédure de contestation en ligne et par courrier

Depuis novembre 2015, il est possible de contester une amende directement en ligne via l’Agence nationale de traitement automatisé des infractions (ANTAI). Cela permet un traitement plus rapide et simplifié. Si vous préférez contester par courrier, votre demande doit être envoyée à l’Officier du Ministère Public, à l’adresse suivante : Contrôle Automatisé, 35911 RENNES Cedex 9. Il est crucial d’envoyer ce courrier en recommandé avec accusé de réception pour garantir sa prise en compte.

Les différentes formes de contestation

Deux types de contestation sont possibles. La demande en exonération est utilisée lorsque vous n’êtes pas le véritable auteur de l’infraction, par exemple si le véhicule était conduit par une autre personne ou si vous n’étiez plus propriétaire du véhicule. Dans ce cas, il faudra fournir des documents justificatifs tels que la déclaration de vol ou un certificat de cession. L’autre option est la contestation de la véracité de l’infraction, qui repose sur l’argument que l’infraction constatée est erronée. Cette contestation implique le versement d’une consignation de 68 €, qui ne déclenche pas de retrait de points.

Les cas particuliers de contestation

Véhicule vendu, volé ou prêté

Lorsqu’un véhicule a été vendu, volé ou prêté, il est nécessaire d’apporter des preuves documentées. Un dépôt de plainte est requis en cas de vol, tandis qu’un certificat de cession est indispensable pour prouver la vente du véhicule. De même, si votre voiture était louée ou prêtée, il faudra désigner la personne qui l’avait en sa possession au moment des faits.

Erreur ou contestation de l’infraction

Deux types de contestation sont possibles. La demande en exonération est utilisée lorsque vous n’êtes pas le véritable auteur de l’infraction, par exemple si le véhicule était conduit par une autre personne ou si vous n’étiez plus propriétaire du véhicule. Dans ce cas, il faudra fournir des documents justificatifs tels que la déclaration de vol ou un certificat de cession. L’autre option est la contestation de la véracité de l’infraction, qui repose sur l’argument que l’infraction constatée est erronée. Cette contestation implique le versement d’une consignation de 68 €, qui ne déclenche pas de retrait de points.

Les erreurs à éviter lors d’une contestation

Ne pas payer l’amende avant de contester

Payer une amende signifie reconnaître l’infraction. Une fois le paiement effectué, toute contestation devient impossible, comme l’a confirmé la Cour de Cassation dans une décision du 1er février 2000. Si vous envisagez une contestation, il est donc impératif de ne pas régler l’amende forfaitaire.

Ne pas envoyer une contestation sans fondement

Contester sans preuves tangibles peut aboutir à un rejet immédiat de votre demande et, dans certains cas, à une aggravation de votre sanction. Il est donc crucial d’avoir des documents solides avant d’engager une démarche.

Respecter scrupuleusement les délais

Toute contestation doit être effectuée dans les délais impartis. Un retard entraîne l’irrecevabilité de la demande et le paiement obligatoire de l’amende majorée.

Bien préparer sa contestation

Contester une infraction est un droit, mais cette démarche nécessite une rigueur et une préparation minutieuse. Il est primordial de ne pas payer l’amende avant d’avoir fait sa réclamation et de s’assurer que toutes les preuves sont réunies. En respectant les délais et en suivant scrupuleusement les procédures, il est possible d’obtenir gain de cause. Toutefois, si la situation est complexe, il peut être judicieux de consulter un avocat spécialisé en droit routier afin d’optimiser ses chances de succès.

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